En cette période de fin d’année, Franck Lefeuvre, fondateur de l’entreprise MyBeezBox, spécialisée dans les solutions génératrices de revenus complémentaires pour les professionnels de l’hôtellerie-restauration, nous en dit plus sur l’attractivité des bons cadeaux pendant Noël.

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Atabula | Observez-vous une augmentation des ventes de bons cadeaux ces dernières années ?

Franck Lefeuvre | Oui, les ventes augmentent d’année en année, et sont amenées à se développer. Cela est dû à un phénomène de fond : offrir une expérience, que cela soit un bon cadeau pour un hôtel, ou bien un restaurant, est de plus en plus dans l’air du temps. Ces cadeaux sont ultra personnalisés. Si une personne affectionne par exemple David Toutain, celui ou celle qui lui offrira un bon dans son restaurant est sûr de réaliser un sans-faute. Aussi, dans plus de 90% des ventes, le cadeau est envoyé par mail. Plus immédiate et écologique, cette fonctionnalité est particulièrement appréciée. Il est important de souligner que pour un professionnel, la seconde année de commercialisation de bons est toujours meilleure que la première, ainsi de suite. Il s’agit simplement d’un phénomène d’accélération de ventes. Les chefs se rendent souvent compte de l’intérêt des bons cadeaux lors de la période des fêtes de fin d’année. Après avoir pris conscience de ce que cette offre peut générer, les chefs investissent plus de temps dans l’amélioration de leur boutique et appliquent davantage nos conseils les années qui suivent.

Combien de bons cadeaux, en moyenne, commercialise un restaurant lors de la période des fêtes de fin d’année ?

S’il y a bien une période à ne pas rater, c’est Noël. 42% des ventes sont réalisées en décembre. Les sept jours avant Noël représentent à eux seuls 20% des ventes annuelles. Il est important pour les chefs de ne pas passer à côté de cette période. Nous souhaitons leur faire prendre conscience que mettre en place la solution MyBeezBox une semaine plus tôt, ou plus tard, peut drastiquement changer le chiffre d’affaires. À ce jour, nous sommes en mesure de créer une boutique en 48h. Même si un professionnel souhaite une boutique cadeau mi-décembre, nous lui offrons la possibilité de l’installer dans les temps, soit avant les fêtes. Cependant, l’idéal est de ne pas attendre trop tard, afin que les clients puissent prendre connaissance de l’offre.

La vente de bons cadeaux est-elle amenée à s’homogénéiser tout au long de l’année, et non plus à se concentrer sur les périodes des fêtes ?

Il y aura toujours le pic à Noël, c’est ce que l’on constate depuis maintenant sept ans. Nous ne pourrons pas changer cette saisonnalité, mais elle ne représente pas un problème. Tout est une question de culture : c’est une tradition française d’offrir des cadeaux à Noël, même si d’autres périodes telles que la fête des mères ou de la Saint-Valentin connaissent également du succès. De leur côté, les Espagnols célèbrent en janvier la fête des Rois. Contrairement à nous, ils offrent davantage de cadeaux après le 25 décembre.

Toutes les personnes détentrices d’un bon cadeau se rendent-elles dans l’établissement, ou existe-t-il un pourcentage de client qui ne trouve pas le temps de venir ?

Quoi que l’on fasse, entre 10 et 30% des bons cadeaux vendus ne sont jamais utilisés. La raison ? Les personnes déménagent, ou elles oublient tout simplement. Pourtant, les établissements jouent régulièrement le jeu sur la prolongation de la date du bon. C’est d’ailleurs un super moyen pour les professionnels de montrer leur qualité de service et de satisfaction client.

Quel conseil donneriez-vous à un restaurateur qui hésite à lancer sa boutique ?

Chaque année, les établissements attendent la dernière minute avant de lancer leur boutique cadeau : 50 % de nos contrats sont signés au trimestre 4. Nous souhaitons rassurer les restaurateurs et leur garantir que nous les accompagnons énormément dans le lancement du partenariat. La quasi-totalité du travail est ainsi réalisée avec MyBeezBox, et nous livrons systématiquement une boutique clé-en-main, prête à être utilisée. Aussi, la solution, sans engagement, fonctionne à la performance. Elle coûte seulement si elle rapporte. Ça ne peut que marcher. Les peurs telles que « je n’ai pas le temps de m’en occuper » ou encore « ça coûte trop cher » n’ont ainsi pas lieu d’être. Toutes les contraintes en apparence n’en sont pas du fait de notre modèle économique. 

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