Avis aux voyageurs en transit à Paris : il est inutile de s’éloigner de la gare de Lyon et de ses alentours pour bien manger. Atabula a sélectionné les meilleures adresses à proximité pour déjeuner sur le pouce sans négliger la qualité, vivre une expérience gastronomique ou s’offrir une délicieuse pause sucrée.
Le Train Bleu
Brasserie gastronomique / dans la gare
Prendre son temps ou profiter d’un repas complet sans traîner
L’emblème gastronomique de la gare de Lyon est aujourd’hui géré par la famille Rostang, qui a apporté une touche de modernité au lieu tout en perpétuant ce qui fait son charme, à commencer par un décor classé aux Monuments Historiques. Côté cuisine, le chef Michel Rostang a apporté sa patte : le gratin dauphinois répond présent tout comme la sauce newburg qui parsème les quenelles de brochet. Cette très belle cuisine a un prix : compter 49 euros pour le menu du voyageur promis en 45 minutes chrono et jusqu’à 110 euros pour le menu Train Bleu au sein duquel se niche un fameux rubané de filets de sole et sa mitonnée de moules.
Hall 1 – 01 43 43 09 06 – Lien vers le site
Ouvert tous les jours. Restaurant : 11h30 à 14h45 – 19h à 22h45, Bar Lounge de 7h30 à 22h
À lire sur Atabula – Avec Michel Rostang, le Train Bleu poursuit sa tradition de grand buffet de gare gastronomique
Bim Bim Go
Sur commande / dans la gare
Déguster un bon casse-croûte dans le train
Des petits plats de qualité à récupérer en gare avant de sauter dans son train Ouigo. C’est la promesse de cette startup qui sévit également sur plusieurs campus universitaires. Le prix des plats oscille entre 4,90 euros et 6,90. Compter entre 90 centimes et deux euros pour les extras (fruits, chips, desserts).
Hall 3 – Lien vers le site
Big Fernand
Fast food / dans la gare
Manger sur le pouce
Viande française, pain artisanal, fromage au lait cru, frites et sauce maison. Le « hamburgé » franchouillard de Big Fernand est une affaire qui roule, et notamment en gare de Lyon. Il faudra débourser 16 euros pour une formule classique avec frites et boissons et 19 euros pour les gourmands souhaitant s’offrir un dessert.
Hall 1 – 01 44 73 42 33 – Lien vers le site
Ouvert tous les jours de 6h à 21h et jusqu’à 22h vendredi et dimanche.
À lire sur Atabula – Polichinelle, Big Fernand et sa carrière : grand entretien avec Steve Burggraf
Aux Deux Saveurs
Franco-vietnamien / 4 minutes à pied
Manger sur le pouce
Des ravioles au poulet fermier et leurs morilles (10 euros) suivies d’un tataki de thon et son tartare de légumes (30 euros). Voilà ce qu’on peut déguster à cette table où l’efficacité des saveurs est proportionnelle à la sobriété des lieux. Le bo bun y est excellent.
6 rue Emile Gilbert, 12e arr. – 01 46 06 46 48 – Lien vers le site
Fermé samedi et dimanche
Le Quincy
Bistrot traditionnel / 6 minutes à pied
Prendre son temps
Un immanquable de la gare de Lyon. Ce bistrot traditionnel tenu par le truculent « Bobosse » propose des spécialités du Berry et d’Ardèche. Fabuleuses caillettes, fondante queue de bœuf agrémentée d’une généreuse purée de céléri. En dessert, la glace vanille présentée comme « la meilleure de Paris » s’avère exceptionnelle. Comme tous les accompagnements ici, le rhum et les raisins sont à volonté. Une expérience rare et joyeuse pour laquelle il convient d’être en pleine forme digestive. Compter environ 60 euros par personne pour honorer l’instant et s’en mettre plein la panse.
28 avenue Ledru-Rollin, 12e arr. – 01 46 28 46 76 – Lien vers le site
Fermé samedi, dimanche et lundi

She’s cake
Pâtisserie mono-produit / 6 minutes à pied
Goûter ou manger sur le pouce
Dans son antre, Séphora Saada pond des cheesecakes hauts en saveurs grâce à sa créativité et des produits de belle facture. Vendus 5,80 euros l’unité (4 euros le « basic »), ses gâteaux font dans le bergamote-framboise ou encore le café cacao façon tiramisu. À midi, le cheesecake se décline en version salée (formules de 12,80 à 15,80 euros).
20 avenue Ledru-Rollin, 12e arr. – 01 53 46 93 16 – Lien vers le site
Ouvert du mardi au vendredi entre 11h30 et 16h30 et le samedi de 11h30 à 19h
A la Frégate
Restaurant de poissons / 6 minutes à pied
Prendre son temps ou manger un plat
Si l’on se fraye jusqu’à la frégate, c’est essentiellement pour les poissons et les crustacés qu’Antonio Torres prépare avec grand talent. Salade de tourteau frais décortiqué au pistou, aile de raie pochée, beurre de raie et pistou… Les desserts sont classiques et appétissants comme cette « vraie » île flottante maison au caramel au beurre salé. Le menu entrée, plat dessert est vendu 44 euros.
30 avenue Ledru-Rollin, 12e arr. – 01 43 43 90 32 – Lien vers le site
Ouvert du lundi au vendredi et le samedi soir
Table
Restaurant gastronomique / 8 minutes à pied
Prendre son temps
Ici, c’est le repère de Bruno Verjus. Journaliste reconverti, ce chef est aujourd’hui reconnu comme un as du produit d’exception. Depuis 2018, cet adepte d’une cuisine brute et épurée affiche une étoile au guide Michelin. À produits exceptionnels, prix élevés : compter entre 85 et 125 euros suivant votre menu.
3 rue de Prague, 12e arr. – 01 43 43 12 26 – Lien vers le site
Ouvert les midis du mardi au vendredi et les soirs du lundi au samedi
À lire sur Atabula – Le verbe du cuisinier : lire, par Bruno Verjus (Table, Paris)
Amarante
Bistrot gourmand / 9 minutes à pied
Prendre son temps
Cervelle de veau grillée au beurre, pied de cochon Kintoa croustillant, anguille de pêche française grillée sur la peau, ris de veau rôti entier et purée de pommes de terre. Les amoureux de cuisine gourmande et bistrotière devraient être comblés par la cuisine toute en générosité de Christophe Philippe. Prix doux le midi (menus entre 19 et 22 euros), compter une cinquantaine d’euros à la carte le soir.
4 rue Biscornet, 12e arr. – 07 67 33 21 25 – Lien vers le site
Ouvert vendredi, samedi, dimanche, lundi, mardi
Passerini
Bistrot d’auteur italien / 9 minutes à pied
Prendre son temps ou grignoter
Giovanni Passerini s’est imposé ces dernières années comme l’un des meilleurs chefs transalpins de la capitale. Les tripes à la romaine font partie de ses plats phares, tout comme son pigeon en deux services. Le midi, on peut choisir entre le classique entrée/plat/dessert à 36 euros ou bien opter pour l’entrée/pâtes/dessert à 33 euros. Le soir, assiettes à partager ou dégustation à la carte selon votre humeur.
65 rue Traversière, 12e arr. – 01 43 42 27 56 – Lien vers le site
Ouvert le midi du mercredi au samedi et le soir du mardi au samedi
À lire sur Atabula – Alexandre Cammas (Fooding) : « Giovanni Passerini sait cuisiner l’Italie comme peu de gens »

Koto-Koto
Japonais / 9 minutes à pied
Manger vite
Dans le quartier, les bentos de Koto-Koto font l’unanimité. Chaque jour une proposition carnée, marine ou végétale préparée avec des produits ultra-frais et assaisonnés avec subtilité. Une très belle cantine japonaise à moins de 30 euros.
128 rue de Charenton, 12e arr. – 01 43 44 47 29
Ouvert tous les midis
Le Cotte Rôti
Bistrot tradi-contemporain / 9 minutes à pied
Prendre son temps ou manger un plat
À quelques mètres du marché d’Aligre, qui aimante une bonne partie des adresses de la présente sélection, la cuisine de Nicolas Michel vaut le détour. On pourra par exemple y déguster un onglet de bœuf maturé accompagné d’un pressé de pommes de terre, comté et oignons confits. Mais la panoplie du maître des lieux est bien plus large, s’adaptant aux arrivages et à la saison. Les amateurs de vin devraient aussi y trouver leur compte. Côté prix, compter 25 euros à minima et jusqu’à 70 euros le soir pour les plus affamés.
1 rue de Cotte, 12e arr. – 01 43 45 06 37
Ouvert du mardi au vendredi
Les Caves de Prague
Cave à manger / 10 minutes à pied
Boire et grignoter
Patrice Gelbart a l’art et la manière de proposer des assiettes simples, précises et savoureuses pour accompagner une ou plusieurs belles bouteilles. Sa cave à manger attire les gens du quartier mais aussi les amateurs de vin qui viennent parfois de loin pour étancher leur soif de curiosité.
8 rue de Prague, 12e arr. – 01 72 68 07 36
Ouvert du mardi au samedi
Miss Lunch
Restaurant de poche / 11 minutes à pied
Prendre son temps
La table de Claude Cabri devrait ravir les amateurs d’authenticité et d’originalité. Cuisinière et plasticienne à la fois, elle ouvre son antre comme on ouvre son atelier d’artiste. Dans l’assiette, une très belle cuisine de l’instant inspirée de ses vies multiples (Belgique, Canada, Afrique du Sud…). Un plaisir accessible pour environ 25 euros.
3 rue Antoine Vollon, 12e arr. – 01 53 33 03 59
Ouvert du mardi au samedi
Ground Control
Centre culturel / 11 minutes à pied
Prendre son temps, grignoter, boire, manger sur le pouce
Cette ancienne friche industrielle transformée en centre culturel propose une belle offre de restauration pour manger, boire ou grignoter. Pilotée par le Refugee Food Festival, une association qui valorise l’intégration des réfugiés par la cuisine, La Résidence est la table fétiche des lieux. Les amateurs de burgers trouveront leur bonheur chez Mona et Mr Zhao comblera les passionnés des cuisines chinoises.
81 rue du Charolais, 12e arr. – Lien vers le site
Ouvert du mercredi au dimanche
À lire sur Atabula – Les coulisses du Refugee Food Festival racontées par sa co-fondatrice, Marine Mandrila

Pouzenc
Bistrot contemporain / 11 minutes à pied
Manger un plat ou prendre son temps
Reconversion rime souvent avec passion. C’est le cas pour Patrick Pouzenc, qui mitonne une cuisine d’instant et d’instinct avec d’excellents produits dans son mignonnet bistrot jouxtant le marché d’Aligre. Terrine maison de mousson de foie de volaille au cognac, gratin de haddock à l’endive et sa chapelure parmesan… Des plaisirs accessibles grâce à une formule à 22 euros le midi.
67 rue de Charenton, 12e arr.- 09 53 52 32 90
Ouvert du lundi au vendredi
Tomette
Cave à manger / 11 minutes à pied
Grignoter, boire, manger un plat
Boire un bon verre de vin et doubler le plaisir en grignotant une charcuterie d’excellence, des huîtres ou un petit plat à partager. Cette tendance est en pleine bourre dans la capitale et Tomette s’y inscrit avec talent grâce à ses assiettes vendues entre 3 et 12 euros.
23 rue de Cotte, 12e arr. – 01 53 17 09 91
Ouvert du mardi au samedi
Virtus
Restaurant gastronomique / 12 minutes à pied
Prendre son temps
Chiho Kanzaki et Marcelo di Giacomo : un choc des cultures japonaise et argentine qui envoie du lourd dans l’assiette (lotte de ligne, sauce mangue de Sicile / canard de Challans, kaki rôti, navet) tout en jouant la carte de l’ouverture avec un menu à 39 euros le midi (85 euros le soir). À noter que le restaurant est étoilé dans la sélection 2019 du guide Michelin.
29 rue de Cotte, 12e arr. – 09 80 68 08 08 – Lien vers le site`
Ouvert du mardi au samedi
À lire sur Atabula – Atabul’à table – Virtus (Paris)
Emkipop
Glacier / 12 minutes à pied
Goûter, prendre un dessert
C’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes. Les fondateurs de ce glacier original se sont appropriés l’adage et proposent des bâtonnets glacés composés d’excellents produits. Du pur fruit (framboise de Concèze) au clin d’œil pâtissier (tiramisu) en passant par la très en vogue « détox » (citron de Provence, curcuma, gingembre), il y en a pour tous les goûts et ce à partir de 2,50 euros.
13 rue Antoine Vollon, 12e arr. – 09 72 16 39 67 – Lien vers le site
Ouvert du mardi au dimanche
Noisette
Bistrot contemporain / 13 minutes à pied
Prendre son temps
Si vous voulez avoir l’assurance de manger des produits respectueux de la terre et des hommes qui les cultivent, Noisette est une bonne option. Les deux maîtresses du lieu en ont fait une profession de foi. Elles joignent l’utile à l’agréable puisque le plaisir est aussi dans l’assiette. Vous dégusterez par exemple une daurade marinée au citron, betteraves, vinaigrette à la coriandre ou bien une poitrine de veau confite avec sa polenta crémeuse et un jus aux olives. Compter environ 25 euros le midi pour un repas complet et 35 euros le soir. Possibilité de se faire plaisir à la carte.
4 rue Crozatier, 12e arr. – 01 43 46 61 45 – Lien vers le site
Ouvert mardi midi et midi et soir du mercredi au samedi

Photographie – Le Train Bleu, Le Quincy et Passerini via Instagram